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SeverinGeo's Diary

Recent diary entries

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Ce post a été initialement publié ici.

Le 14 décembre 2024, Mayotte était frappée par le cyclone Chido, le plus violent qu’elle ait connu depuis plus de 50 ans. Rapidement, l’IGN a diffusé des imageries Pléiades prises les 17, 18, 20, 21 et 24 décembre et a confirmé le 25 décembre que la communauté OSM pouvaient les utiliser comme source dans ses éditions. De suite, j’ai eu l’envie de les utiliser pour évaluer les dommages du bâti. Pourquoi le bâti ? Du point de vue cartographique, parce que les dommages sont plus visibles sur des infrastructures polygonales que ponctuelles ou linéaires. Du point de vue de la réponse de crise, parce que les dégâts étaient particulièrement importants, ayant fait disparaître ou rendu impraticables les foyers de beaucoup d’habitants.

Trois mois après, ce billet revient sur les grandes étapes de cette cartographie toujours en cours, organisée bénévolement sur du temps libre.

Revue et choix méthodologique

La cartographie des dommages du bâti à l’aide d’imagerie post-désastre n’a évidemment pas été inventée dans OpenStreetMap et des expériences similaires ont déjà été menées par le passé dans OSM.

Après le passage du cyclone Haiyan sur les Philippines en novembre 2013, une cartographie des dommages du bâti avait été réalisée sur la région autour de Tacloban. Par ailleurs, des chercheurs du Harvard Humanitarian Initiative (HHI) avaient publié en mars 2016 un article détaillant une méthodologie qui avait été de suite adaptée à OSM sous la forme de modèles de préréglages et d’un style cartographique pour JOSM, et appliqués notamment à Haïti après le passage du cyclone Mathieu en octobre 2016.

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Location: Combani, Tsingoni, Mayotte, 97680, France

(English below, thanks to Deepl.com)

Ce post a été initialement publié ici.

Des données OSM en anglais, mais aussi en français, accessibles dans l’IFL pour les pays francophones du Sud

Des données OSM téléchargeables avec des attributs dans une langue autre que l’anglais, non pas avec un service web, mais une plateforme dédiée au partage de données et métadonnées géographiques, où l’on peut comprendre, voir, interroger, filtrer avant de télécharger : c’est ce que permet cette approche ETL (pour Extract, Transform, Load, soit en français « Extraction, Transformation et Chargement ») dans l’Infrastructure de Données Spatiales des Libres Géographes. Dans ce billet, je reviens sur le contexte et l’historique de ce projet personnel mené sur mon temps libre, avant d’expliquer l’approche technique mise en œuvre et, évidemment, comment accéder à ces données.

Le contexte : sortir du « english fits for all »

Si l’anglais domine l’écosystème OSM et reste la langue de référence du projet, plusieurs initiatives permettent aux non-anglophones de participer au projet et d’en bénéficier : un forum multilingue, la traduction du wiki et de certaines plateformes d’auto-apprentissage, des interfaces utilisateur traduites pour les applications et les éditeurs, y compris les préréglages d’étiquettes OSM.

Mais quelle que soit la technologie ou le service utilisé, les données OSM brutes, une fois téléchargées, restent exclusivement en anglais, et toute recherche ou filtrage des données OSM dans un logiciel SIG ne peut se faire que dans cette langue.

Ayant beaucoup formé à l’utilisation des données OSM en géomatique (notamment QGIS) depuis 2011, j’ai été vite confronté aux difficultés qu’ont pas mal de francophones non anglophones à exploiter les attributs des données OSM. Difficultés d’autant plus frustrantes, dans le cas des pays du Sud, qu’il s’agissait souvent des premières données détaillées disponibles sur leur territoire. Une barrière se levait, mais une autre lui succédait.

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Dans mon précédent post, mon propos visait à promouvoir la cartographie de terrain comme première activité concrète de cartographie OSM proposée à des débutants, plutôt que l’hégémonique cartographie des bâtiments, mais pas du tout à dénigrer la cartographie des bâtiments en tant que telle : alors que certaines personnes dans la communauté voient essentiellement OSM comme une base de données de navigation et jugent les bâtiments comme un objet secondaire voire assez inutile, pour ma part, je reconnais tout à fait leur importance pour divers aspects, comme par exemple, participer à représenter (notamment avec les barrières et les arbres) ce qu’on appelle en géographie le tissu urbain, ou servir comme approximation de l’effectif d’une population. J’ai d’ailleurs enseigné pendant quelques années InaSAFE pour QGIS, qui utilise notamment les bâtiments OSM comme données de vulnérabilités, ou coordonné la cartographie de tous les bâtiments dans les préfectures et sous-préfectures de la RCA pendant la crise de 2012 -2014.

Pour autant, je ne fais pas des bâtiments l’alpha et l’oméga de la carto OSM, et en fait, surtout pas l’alpha. En effet, ce n’est pas le premier objet que je ferais cartographier sur imagerie par des débutants :

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Il y a presque cinq ans, lors du SotM 2019 de Heidelberg, j’avais présenté une analyse critique du concept de mapathon sous le titre de « Mapathon Mapathon Mapathon ». L’historique du concept rappelait combien il s’agissait au début de projets menés sur plusieurs jours, pour devenir ensuite ce que j’ai appelé le mapathon 2.0, une action de cartographie collaborative sur imagerie dans une durée qui s’étend rarement au-delà de deux ou trois heures, avec des objectifs variables, au-delà de la donnée produite : promotion du projet OSM, engagement ou renforcement communautaire. communication sur un projet ou la structure organisatrice de l’événement…

Je ne pense pas que ce format 2.0 ait évolué depuis, mais il y a un aspect que j’avais identifié à l’époque sans pour autant le développer : le mapathon 2.0 en tant que forme privilégiée pour former de nouveaux contributeurs et contributrices OSM.

On pourrait penser qu’il ne s’agit pas d’une rupture avec le passé, mais plutôt d’une suite assez logique de la manière de former de nouvelles personnes à OSM avant l’avènement des smartphones, qui dans mon souvenir se sont démocratisés au Sud à partir de 2015 environ (voir ce graphique de l’International Telecommunication Union). Toute contribution dans OSM se faisait alors forcément en salle, vu que les moyens de collecte sur le terrain (terminaux GNSS classiques type Garmin Etrex ou cartes imprimées de type Walking Papers ou Field Papers) nécessitaient une reprise des données brutes du terrain sur ordinateur avec son éditeur préféré.

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À l’ordre du jour de la prochaine réunion publique du Board de l’OSMF, le jeudi 30 mars 2023, il est prévu de statuer sur la demande d’utilisation du trademark OSM par la « Fédération des Pros d’OSM - FPOSM », une association française qui regroupe des professionnels et des entreprises travaillant autour d’OpenStreetMap. Cette demande est liée au fait que cette structure professionnelle (dont le site web est accessible ici) intègre OpenStreetMap dans son nom.

J’ai eu l’occasion de discuter avec certains membres de cette fédération et exposer également mon point de vue lors d’une réunion du Conseil d’administration de l’association OpenStreetMap France. Les réponses des membres de la Fédération peuvent se résumer à «  Nous pensons que c’est la meilleure manière de faire avancer les choses », mais sans avancer d’argument valable. Je pense que le nom de cette structure (et non ce qu’elle représente ou cherche à faire) constitue une erreur et une source élevée de risque à deux niveaux :

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Le dernier billet de blog [1] de Christoph Hormann (Imagico) sur l’OSMF a été mentionné dans le #531 de WeeklyOSM, mais n’a pas fait l’objet d’un fil de discussion sur la liste talk de l’OSMF. A deux mois de la fin de l’année et d’une nouvelle élection au board, il mérite pourtant d’être partagé et commenté.

Personnellement, je partage les mêmes inquiétude et déception, ainsi qu’un certain découragement. J’avais globalement la même perception, avec des nuances, quant aux différentes candidatures déposées lors de la dernière élection. Comment pouvait-on imaginer qu’un changement de 3 personnes sur un total de 7 produirait des mutations aussi radicales dans la conduite du board, ce que les manifestos des uns et des autres ne laissaient alors pas percevoir ?

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(message envoyé initialement à la liste de discussion de l’OSMF)

Il y a quatre ans, le board de l’OSMF, suite à de longues discussions (voir dans le lien précédent) lançait le recrutement d’un contrat à temps partiel dédié spécifiquement en soutien du board concernant différentes tâches administratives, de communication et d’organisation. Il demeurait néanmoins des réticences au sein des membres actifs de la communauté dans les activités de la Fondation de voir s’instaurer un premier cas de travail non bénévole au sein de l’OSMF.

Maintenant, le board communique sur la volonté de mettre en place un cadre de contractualisation, sans aucunement indiquer les besoins à remplir (seulement ceux que les volontaires n’accompliraient pas) ou les postes qui seraient créés, en indiquant quelques cadres et limites, parfois très vagues (moins de 20 employés en 5 ans). Mais surtout, la question posée à la communauté n’est plus SI cette approche est la bonne, mais COMMENT la mettre en place. Comment un tel changement d’approche a-t-il pu survenir en cinq ans ?

Certes, la seule expérience jusqu’ici de contractualisation de l’OSMF a donné entière satisfaction, mais cela tient sans doute autant aux tâches spécifiques de la fonction qu’à la personne qui a été engagée. Vouloir répliquer cette expérience en changeant cette fois complètement d’échelle aura nécessairement des répercussions, et je rejoins totalement Frederik dans son analyse sur les dangers inhérents à faire appel à de nombreux contractuels. Avec ses fonds actuels, l’OSMF aurait nettement plus intérêt à assurer sur le long terme le fonctionnement mince actuel avant que de s’engager sur une augmentation de ses dépenses qui ne fera que pérenniser un besoin croissant de fonds, d’autant plus au moment où le monde va entrer dans la crise économique la plus profonde et globale de son histoire.

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J’ai envoyé aujourd’hui sur ces trois listes de discussion un courriel abordant notamment l’état actuel d’engagement dans le processus de suivi des éditions organisées (plus de si mois après l’adoption par le bureau de l’OSMF des règles d’éditions organisées) de HOT US Inc, Youthmappers et Missing Maps, soit trois organisations grandes pourvoyeuses de ce type d’édition dans OSM :

Today, I sent an email on these three discussion lists addressing, among other things, the current state of engagement in the process of monitoring organized editions (more than six months after the OSMF office adopted the organized editions rules) of HOT US Inc, Youthmappers and Missing Maps, three major organizations that provide this type of edition in OSM:

Un changement de dernière minute ayant libéré mes deux premières semaines de mars, j’ai donné du samedi 10 au mardi 13 une formation de 4 jours à destination des mappers les plus avancés de la communauté OSM SN dakaroise, dans le cadre d’une action bénévole organisée et soutenue par l’association Les Libres Géographes dont je suis l’un des membres fondateurs. Les deux premières journées ont eu lieu au CEDT-G15, les deux dernières à l’IRD de Hann Maristes, deux structures qui font partie des lieux qui accueillent volontiers des activités OSM, ce dont nous les remercions tous chaleureusement.

La formation comportait deux dimensions, techniques et organisationnelles, qui ont été abordées en alternance sur les 4 jours, avec des reprises d’un jour à l’autre par l’un des participants, afin de favoriser l’assimilation et au besoin de pouvoir revenir sur un point.

La dimension technique de l’atelier

L’un des principaux objectifs de cet atelier de formation était de donner les moyens aux participants de produire une donnée OSM de meilleure qualité. Un premier axe de travail a consisté à simplement perfectionner leur œil de cartographe, afin qu’ils soient capables de :

  • repérer de suite ce qui est suspect dans la donnée existante, comme la taille et la forme des bâtiments ou les vides dans un quartier urbain pourtant dense
  • analyser un paysage urbain et le reproduire le mieux possible sur la carte, notamment lorsqu’il est très organisé (alignements, lotissements réguliers, etc.), ce dont ne rend pas compte une cartographie incomplète de bâtiments peu précis, même si dessinés avec le greffon building_tool, ou la juxtaposition de « boites à chaussures » sans détails, peu appréciées du groupe de travail Data de la Fondation OSM

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The history of HOT US Inc governance - not to be replicated in OSMF

Posted by SeverinGeo on 10 December 2017 in English. Last updated on 10 January 2019.

(EN automatic translation below)

Durant la campagne pour les élections 2017 au board de l’OSM, je suis intervenu par trois fois sur la liste de discussion OSMF :

  • ce premier courriel en anglais dans lequel je montre la faible implication de Heather Leson dans OSM depuis 2011.

  • ce deuxième courriel intitulé “ Language, tone and their explanations - why I resigned from HOT US Inc”, rédigé en français et traduit en anglais, pour expliquer le ton employé dans le premier via notamment ma lettre de résignation de HOT US Inc en 2016, que j’ai publié dans mon précédent billet de blog

  • ce troisième courriel intitulé “The history of HOT US Inc governance - not to be replicated in OSMF” qui contient le lien vers un document, lui aussi rédigé en français et traduit en anglais, retraçant les graves soucis de gouvernance dans le board de HOT US Inc pendant la période durant laquelle j’en étais membre (mars 2014 à janvier 2016)


During the campaign for the 2017 elections on the board of the OSM, I spoke three times on the OSMF mailing list:

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Leaving the HOT US Corporation

Posted by SeverinGeo on 1 December 2017 in English. Last updated on 10 December 2017.

Here is the letter of resignation that I had sent to the HOT US Inc members on May 5, 2016 (more context can be found in my next diary entry):

Hi,

I hereby resign from as a HOT US Inc member with immediate effects.

Some recent members may not know me, but I have been active in HOT US Inc, as well as other OSM projects for more than 5 years ago now, both in remote activations, training and field work over more than 20 countries.

My main motivation is that HOT US Inc, despite its storytelling, is not a community driven project, it is a just a very classic Corporation run by a board whose aims are far from openness, truthfulness and respect of differences that should lead an OSM project involved in humanitarian and development fields. And as I do think it even represents a real danger for OpenStreetMap, I do not want to endorse and be in collusion with it. Considering how much I worked to make HOT US Inc successful in some ways, I let this organization totally sickened by what it became. I guess I am not the only one: some huge contributors have already silently stepped out for the exact same reasons.

The triumvirate that quickly emerged within the native English speakers from the 2015 board made the meetings a real pain for a non native EN speaker like me. Talking as fast as they can, which does not allow you to catch everything as you would like or quickly enough to everything that is implied by the decision to make. Not agreeing with them and sometimes opposing their views means disrespectful behaviors being frequently cut when you try to express yourself in their native language, your past contribution totally diminished, your ideas sometimes qualified as ridiculous and every time of the reproach the meetings are unpleasant because of you.

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Since February 2011, I had worked as a contractor for HOT US in a series of short term assignments in Haiti and Africa as a Project Manager (I can provide the whole list if anyone interested or feel necessary). The last one before March 2014 was as Senior Field Coordinator during 6 weeks in a training and field collection project for ICT4D (Information and Communications Technologies for Development) in Ulaanbaatar, Mongolia between October and November 2013 + 56 hours of remote support (14 have been completed).

Between March 2014 and March 2015,

  • I have been a contractor for HOT as the Team Leader for a training and community mapping project in Lower Shire, Malawi for GFDRR (Global Facility for Disaster Reduction and Recovery) during 8 weeks + 120 hours of remote support. The contractual time is over now, I volunteer to follow up with the local interns that will finish their work by April
  • I worked as a freelancer on OSM and GIS projects in documentation (first version of an Opendata GIS handbook), event facilitation (OSM booth in Casablanca Summerlab) and short term (1 to 3 weeks each) training and community building projects in French Speaking Countries in Western and Central Africa (Burkina Faso, Ivory Coast, Chad, Mali) for OIF (International Organization of Francophonie) or OIF contractors ((Association Malienne pour l’Eveil au Développement Durable - AMEDD and Association pour le Développement de l’Informatique Libre - ADIL). Those actions have been part of the OIF support to the Projet Espace OSM Francophone (ProjetEOF) in compliance with HOT US conflict of interests (COI) policy and practises.
  • I also lectured around OSM and GIS in two French Universities (one paid, one volunteered) and one Senegalese Engineering School (volunteered)

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My Bio

I am a French GIS expert with 15 years of professional expertise and backgrounds in Geography, Geomatics applied to Prehistory and History, Humanitarian and Development. I have been working in GIS since 2000, respectively as a GIS Officer in Local Government/Authorities (France), as a PhD student in Archeology (France and Brazil), as a GIS Officer in United Nations Organizations (OCHA, PAHO and IOM in Haiti and WHO in Pakistan), then as a volunteer, project manager and finally Officer of the Board of the US-incorporated NGO HOT US Inc.

In Local Government, I had the opportunity to work as a project lead on census operations and census data, ordering orthophotos, running call for bids for electing webmapping application, sub-building a cadastre scale urban landuse, geocoding at building scale, chasing and georeferencing old aerial pictures, etc. I acquired an inner and thorough knowledge about how the geographic information is processed and handle by governments and local authorities at multiple scales, and I could measure the constraints and limits of non open data, limiting the possibilities of analysis and data cross-cuts. I always studied at the same time: made researches about geography of car construction, learnt remote sensing during a year and also started a complete course of prehistory, thus participated to excavations or field analysis in Syria, France and Greece. Even there, my focus is not only based on the technical analysis of archaeological remains (stone tools, pottery sherds…), but also on spatial and statistical analysis.

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For a HOT Project combining a HOT Charter and HOT Commons

Posted by SeverinGeo on 10 May 2014 in English. Last updated on 11 March 2015.

*Edit: big thanks to Charlotte Wolter for having kindly corrected and improved the English!

The use of OSM in humanitarian and development projects is growing, and more and more stakeholders are interested in this approach, impressed by the results it has shown since the earthquake in Haiti four years ago. OSM has, remotely, grown a significant community of volunteers who are mapping affected areas, especially with the Tasking Manager tool and with field projects led by the Humanitarian OpenStreetMap Team and several partners, stakeholders and individuals. The past criticism by some stakeholders (against openness or about potential quality issues) has toned down, and OpenStreetMap has become a key element in humanitarian relief and Disaster Risk Reduction Preparedness (as shown in the Open Data for Resilience Initiative: Field Guide). HOT has played a leading role in making this happen, creating the link between the OSM community, and humanitarian and development stakeholders. HOT has become a kind of OSM chapter for these efforts and a structure able to run successful field projects, sometimes in tough conditions. These projects have demonstrated the capabilities of OSM in these contexts.

What should be the role and strategy of HOT regarding this (exciting) situation? Should it be an internal growth? In 2013, HOT had 6 medium or big projects. So it could expect to double this in the coming years and have a few full-time staff and make HOT a small/medium size NGO. I think it is definitely important for HOT to run projects, in order to grow capacities. These include internal capacities, such as expertise and skills within the deployed OSM specialists, as well as communautary tools, like in the past for the Tasking Manager or the HOT Exports. Also important are external capacities, such as creating or supporting local communities. Also each new project enhances knowledge as lessons are learned.

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My HOT and OSM year in 2013

Posted by SeverinGeo on 14 March 2014 in English.

I have recently been honored to be elected within the HOT Board, but I had not presented yet my contributions to HOT and OSM during the past year, despite having been deeply involved in HOT and OSM activities all along 2013. My mistake, due to the fact I intensively contributed to a debate of ideas after and during the election, therefore did not find the time to write this feedback. Here it is. Rather than organizing it thematically, I chose to do it chronologically, because I think it reflects better how things slot together.

2013 was actually the second year I dedicated my whole professional time and large part of my free time to HOT and OSM, mixing outreach, training, crisis response and project management. Sometimes exhausting or stressing, but definitely thrilling.

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English text

Most often, OSM mapping is focused on areas of interest: a neighbourhood, a slum, a town or a city, less frequently a region, in which the aim is to get a multi-thematic map, more or less detailed, but generally more than the ones that are or could be available through an official way or a commercial product. Nevertheless, from this approach results a “gap map”, a kind of patchwork where highly detailed areas stand alongside others where the the strictly minimum is not even fulfilled. This inconsistency has consequences:

  • it is one obstacle for the official national agencies to adopt OSM or an opportunity if they want to criticize the project. These agencies aim to produce complete reference layers and do not operate like the OSM community through mapping parties or focused edits on Areas of Interests. So whatever OSM is very detailed in some places: if they take a bit of time to browse the map they may quickly reply that yes, but some regional capitals are missing and that the primary and secondary road network is quite incomplete, contrary to their reference layers.

  • it is also a limitation for the humanitarian workers to potentially adopt OSM. One easy incentive is the OSM data can used for routing in many devices and such data is frequently absent in developing countries. But if the road network lacks continuity and connectivity… It is all the more a pity that within the next decade, smartphone will likely expand as the GSM phones did the last ten years, and the local population could use them whenever to get around and find POIs.

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