Cadre des pratiques de recrutement de l'OSMF / Framework for the OSMF's hiring practices
Posted by SeverinGeo on 11 May 2020 in English.English below
(message envoyé initialement à la liste de discussion de l’OSMF)
Il y a quatre ans, le board de l’OSMF, suite à de longues discussions (voir dans le lien précédent) lançait le recrutement d’un contrat à temps partiel dédié spécifiquement en soutien du board concernant différentes tâches administratives, de communication et d’organisation. Il demeurait néanmoins des réticences au sein des membres actifs de la communauté dans les activités de la Fondation de voir s’instaurer un premier cas de travail non bénévole au sein de l’OSMF.
Maintenant, le board communique sur la volonté de mettre en place un cadre de contractualisation, sans aucunement indiquer les besoins à remplir (seulement ceux que les volontaires n’accompliraient pas) ou les postes qui seraient créés, en indiquant quelques cadres et limites, parfois très vagues (moins de 20 employés en 5 ans). Mais surtout, la question posée à la communauté n’est plus SI cette approche est la bonne, mais COMMENT la mettre en place. Comment un tel changement d’approche a-t-il pu survenir en cinq ans ?
Certes, la seule expérience jusqu’ici de contractualisation de l’OSMF a donné entière satisfaction, mais cela tient sans doute autant aux tâches spécifiques de la fonction qu’à la personne qui a été engagée. Vouloir répliquer cette expérience en changeant cette fois complètement d’échelle aura nécessairement des répercussions, et je rejoins totalement Frederik dans son analyse sur les dangers inhérents à faire appel à de nombreux contractuels. Avec ses fonds actuels, l’OSMF aurait nettement plus intérêt à assurer sur le long terme le fonctionnement mince actuel avant que de s’engager sur une augmentation de ses dépenses qui ne fera que pérenniser un besoin croissant de fonds, d’autant plus au moment où le monde va entrer dans la crise économique la plus profonde et globale de son histoire.
Quels sont les besoins non accomplis par les volontaires et comment sont-ils définis ? S’agit-il de couvrir des besoins essentiels sans aucun temps volontaire disponible, ou bien ces besoins rejoignent une volonté de meilleure efficience ? Vouloir par exemple être capables s’assurer une continuité de service 24/7 (ou même de quelques heures) va évidemment au-delà de ce que des volontaires peuvent assurer, mais est-ce vraiment ce que la Fondation a besoin de mettre en place, au vu des contraintes et conséquences que cela imposerait ?
Par ailleurs, revient comme souvent dans la discussion le mantra de s’inspirer de ce que des structures professionnelles mettent en place, quitte de risquer d’en modifier son essence. OSM a réussi là où tous les acteurs économiques avaient échoué par le passé et échouent encore aujourd’hui à répliquer. Le mantra devrait au contraire de ne PAS chercher à intégrer ce qui pourrait tordre l’essence même de ce qu’est OSM.
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(message initially sent to the OSMF discussion list)
Four years ago, the OSMF board, after long discussions (see in the previous linked message) launched the recruitment of a dedicated part-time contract specifically to support the board in various administrative, communication and organizational tasks. Nevertheless, there was still reluctance among active members of the community in the Foundation’s activities to see a first case of non-volunteer work within the OSMF.
Now, the board is communicating on the desire to put in place a contractualization framework, without in any way indicating the needs to be met (only those that the volunteers would not fulfil) or the positions that would be created, indicating a few frameworks and limits, sometimes very vague (less than 20 employees in 5 years).
Most importantly, the question asked to the community is no longer IF this approach is the right one, but HOW to implement it. How has such a change in approach been possible in five years? Admittedly, the only experience to date of contractualization of the OSMF has been entirely satisfactory, but this is no doubt due as much to the specific tasks of the position as to the person who was hired. Wanting to replicate this experience, this time by completely changing scale, will necessarily have repercussions, and I totally agree with Frederik in his analysis of the dangers inherent in calling on a large number of contract workers. With its current funds, the OSMF would have much more interest in assuring its current slim operation over the long term before committing itself to an increase in its expenditures, which will only perpetuate a growing need for funds, especially at a time when the world is about to enter the deepest and most global economic crisis in its history.
What are the unfulfilled needs of volunteers and how are they defined? Is it a question of covering essential needs without any volunteer time available, or are these needs linked to a desire for greater efficiency? For example, wanting to be able to ensure continuity of service 24/7 (or even for a few hours) obviously goes beyond what volunteers can provide, but is this really what the Foundation needs to put in place, given the constraints and consequences this would impose?
Moreover, as often in the discussion, the mantra comes back to be inspired by what professional structures put in place, even if it means risking to change its essence. OSM has succeeded where all economic actors have failed in the past and are still failing today to respond. On the contrary, the mantra should NOT seek to integrate what could twist the very essence of what OSM is.
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